Cher∙e∙s sociétaires, la prochaine séance de Cinéma/Conférence de la société des Océanistes se tiendra la vendredi 14 décembre.

Kanaky Nouvelle-Calédonie. La métamorphose du Caillou

52 min, France, 2018

Réalisation : Mehdi Lallaoui

Composé de trois parties, ce documentaire revient d’abord sur le rappel de la situation issue des accords de Matignon (1998) et de Nouméa (1998). L’évocation des années d’apaisement qui ont permis les cérémonies coutumières de réconciliation avec les familles des gendarmes tués à Ouvéa précède la levée des deux drapeaux (kanak et français) sur les édifices publics.

Puis le film revient sur le quotidien des habitants d’Ouvéa pour finir sur des rencontres avec des acteurs de l’histoire calédonienne, loyalistes ou indépendantistes, qui font part de leurs craintes comme de leurs espoirs en cette veille de référendum d’autodétermination du 4 novembre 2018.

En présence de Mehdi Lallaoui, réalisateur
et Isabelle Leblic, anthropologue

 

Le vendredi 14 décembre 2018 de 18h à 20h

Salle de cinéma du Musée du quai Branly

Entrée libre, sans réservation

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Séance du 13 novrembre 2018 : Soirée aux “Antipodes de la Grande Guerre”

A l’occasion du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, la Société des Océanistes a le plaisir de vous convier à une soirée consacrée aux “Antipodes dans la Grande Guerre”, le 13 Novembre 2018, autour de 2 films:

The Berry Boys

(44 min, Nouvelle-Zélande, 2014)​

Réalisation : Yvonne Mackay ; Animation : Tim Gibson​

Anglais sous-titré. Sous-titrage : Anne Magnan-Park et Nelly Gillet​

Inspiré de portraits retrouvés récemment dans un grenier à Wellington, The Berry Boys rend hommage aux jeunes soldats néo-zélandais partis sur le front européen pendant la Grande Guerre. Tout en respectant les faits historiques, Yvonne Mackay joue la carte de la modernité ; son « rockumentaire » vise un public jeune en mêlant animation et compositions rock-folk de Barnaby Weir. La reconstitution historique du destin de six soldats est enrichie par les témoignages émouvants et poignants de leurs descendants.​

Bande annonce: https://www.youtube.com/watch?v=Lv_UELacP1E

La visite de Fiona à son grand-oncle​

(18 min, France, 2018)​

Réalisation : Estelle Castro-Koshy, Dominique Masson​

Français et anglais. Sous-titrage​

En mars 2018, l’artiste aborigène kirrae whurrong Fiona Clarke est invitée au Salon du livre de Paris pour accompagner Un homme de sagesse, le livre bestseller de son père décédé Banjo Clarke. Elle souhaite se recueillir au Cimetière Heath, à Harbonnières, sur la tombe de son grand-oncle William Reginald Rawlings MM, soldat aborigène mort lors de la bataille de Vauvillers d’août 1918 et décoré à titre posthume pour sa bravoure. Première membre de la famille à se rendre sur la tombe, Fiona ne s’attend pas à la solennelle et émouvante cérémonie qui a été organisée pour l’accueillir dans la Somme…​

 En présence de Estelle Castro-Koshy et Dominique Masson réalisatrices​

Discutants : Madeleine Dubois et Georges Meunier (Souvenir Français), Nelly Gillet (co-traductrice The Berry Boys)​

Le mardi 13 novembre 2018 de 17h à 19h​

Salle de cinéma du Musée du quai Branly​

Entrée libre, sans réservation​

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Séance du 2 novembre 2018 (Séance exceptionnelle)

La Société des Océanistes a le plaisir de vous convier à une soirée exceptionnelle en présence du roi de Tikopia Ti Namo, de Son Excellence Monsieur Brendan Berne, ambassadeur d’Australie, du réalisateur Corto Fajal et de Stéphane Martin, président du musée du quai Branly-Jacques Chirac à l’occasion de la projection en avant-première du film Nous Tikopia .

 

Nous, Tikopia
Un film de Corto Fajal

 (110 mn, Blue Hours Film & Awerstud Films, 2018)
Depuis 3000 ans, les Tikopiens considèrent leur île comme un
être vivant qui les abrite, les protège et les nourrit. Ils ont
bâti avec elle une relation particulière faite de droits et de
devoirs réciproques. Son avis est régulièrement sollicité lors
des grandes décisions concernant la vie sur l’île. « Nous,
Tikopia » se construit autour de cette relation entre l’île et
ses habitants et se raconte à travers le point de vue et la
parole de l’île.
en présence du roi de Tikopia Ti Namo, de Son Excellence
Monsieur Brendan Berne, ambassadeur d’Australie, du
réalisateur Corto Fajal et de Stéphane Martin, président du

musée du quai Branly-Jacques Chirac
Le vendredi 2 novembre 2018

De 18h à 21h45

Salle de cinéma du musée du quai Branly

 

Inscription gratuite mais obligatoire : https://www.weezevent.com/avp-nous-tikopia-musee-du-quai-branly

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Séance du 17 octobre 2018

Cousins des Iles

Film de Stallone Vaiaoga-Ioasa

(89 min, Nouvelle-Zélande-Samoa, 2016)

Un beau jour, Adam, jeune Néo-Zélandais né de parents

samoans, qui passe du lit au canapé et ne se passionne que

pour sa PlayStation, reçoit une flèche de Cupidon. Il décide

de tout faire pour séduire la jeune femme de ses rêves qui,

elle, n’a d’yeux que pour les « vrais mecs des îles ». Il quitte

le confort de sa banlieue d’Auckland pour rejoindre ses deux

cousins à Samoa. Commence alors pour lui un véritable

parcours du combattant pour apprendre comment vivre, voire

survivre, selon le mode de vie local, et intégrer les leçons

pratiques et philosophiques de Mose et Tavita.

Une comédie romantique sélectionnée au festival Rochefort

Pacifique (avril 2018) et au Festival des Antipodes de St

Tropez (octobre 2018).

En présence de Stallone Vaiaoga-Ioasa, réalisateur

Le mercredi 17 octobre 2018 de 17h à 19h

Salle de cinéma du Musée du quai Branly

Entrée libre, sans réservation

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Séance du jeudi 13 septembre 2018

Casse-Calebasses – Autour de l’œuvre de la poétesse Selina Tusitala Marsh

Performance / spectacle inspiré des poèmes de Selina Tusitala Marsh

Interprètes : Charlotte van Dongen et Florent Chako
Traduction : Anne Magnan-Park
Conception : Nelly Gillet
Mise en scène collective – env. 45 min

« Gauguin, tu nous emmerdes ! ». Le ton est donné et la voix de la poétesse néo- zélandaise résonne comme une calebasse frappée en cadence dans le cœur des deux comédiens qui vont lui prêter la leur.

Tantôt rebelle, tantôt facétieuse, la poésie de Selina Tusitala Marsh est une œuvre
qui s’épanouit pleinement quand elle est clamée, déclamée, déployée. Elle
croque, de son verbe rythmé, tant les réalités contemporaines qui l’affectent (la
montée des eaux menaçant Tuvalu), les injustices qui l’excèdent (le colonialisme
et ses conséquences dans la Nouvelle-Zélande d’aujourd’hui), que ses propres
souffrances de femme, d’artiste et d’être humain (le deuil mené comme un
combat, l’écriture comme pugilat quotidien), mais aussi son intense présence au
monde dans la compassion, la fantaisie et la volupté.

C’est la première fois que les poèmes de Selina Tusitala Marsh sont traduits en
français et Anne Magnan-Park éblouit par l’inventive fidélité de ses traductions.

Canaux de leurs mots à toutes deux, mots de poète et mots d’interprète, Charlotte et Florent deviennent ces « inapaisés », ces        « fauteurs de trouble », ces « casse-calebasses voguant sur nos chansons » du poème éponyme et nous transmettent les vers puissants de Selina Tusitala Marsh. Néo-Zélandaise originaire de Samoa, Tuvalu, Angleterre, Ecosse et France, Selina Tusitala Marsh enseigne la littérature de Nouvelle-Zélande et du Pacifique à l’université d’Auckland et se consacre au développement de la poésie Pasifika. Elle a récemment reçu les titres de Poète du Commonwealth et de poète officiel de Nouvelle-Zélande.

En présence de :
Nelly Gillet
Auteur d’une thèse sur les îles Tonga et enseignante d’anglais, Nelly Gillet poursuit
des recherches sur la littérature du Pacifique et traduit les sous-titres de films
māori et polynésiens.

Les comédiens :
Charlotte van Dongen
Née à Bruxelles, Charlotte van Dongen est une comédienne diplômée du
Conservatoire Royal de Bruxelles. Elève de Bernard Marbaix et Yves Claessens, elle
s’inspire également des pédagogies du théâtre de mouvement.

Florent Chako
Né en Charente, Florent Chako se forme au théâtre au conservatoire de Cognac,
puis à la comédie musicale aux Cours Florent. Artiste touche-à-tout, il joue entre
autres pour Disneyland et la Ligue d’Improvisation de Paris.

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Séance du 20 juin 2018

Thématique: Les femmes et les enfants d’abord

Tama

de Jared Flitcroft

Séance de courts métrages

(Programme de 60 minutes environ)

Deborah Walker-Morrison, Présidente du Wairoa Māori Film Festival, présentera une sélection des meilleurs court-métrages Māori et Pasifika des années 2016 et 2017, autour de la thématique : « Les femmes et les enfants d’abord ». Nous présentons notamment le magnifique Tama, l’histoire d’un adolescent sourd qui rêve d’apprendre le haha. Tama est écrit et co-réalisé par Jared Flitcroft, Président de New Zealand Deaf Film Inc. (Association néo-zélandaise des cinéastes sourds) en collaboration avec Jack O’Donnell.

Le mercredi 20 juin 2018 de 17h à 19h

Salle de cinéma du Musée du quai Branly- Jacques Chirac

La séance sera suivie d’un débat en présence de Deborah Walker-Morrison

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Séance du 14 juin 2018

Déwé Gorodé : écrire le pays

Un documentaire de Deborah Walker-Morrison et Neil Morrison

(53’ mn, Nouvelle-Zélande, Dragonfish)

Rencontre entre Déwé Gorodé, doyenne du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), ministre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, et de l’éminent écrivain māori, Witi Ihimaera (Paï Whale Rider, Nouvelle- Zélande, 2002). Déwé Gorodé, mère célibataire emprisonnée à plusieurs reprises à Nouméa pour son rôle de premier plan dans la lutte du peuple kanak et écrivain-poète, est militante pour les droits de son peuple et des femmes depuis ses années étudiantes de l’après-Mai 68. Son histoire, dite entre les lignes de son oeuvre de fiction, est aussi l’Histoire du parcours de la Nouvelle-Calédonie vers sa propre identité culturelle et vers son émancipation.

Le jeudi 14 juin 2018 de 18h à 20h

Salle de cinéma du musée du quai Branly

La séance sera suivie d’un débat en présence de Deborah Walker-Morrison et d’Isabelle Leblic, anthropologue.

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Séance du 15 février 2018

Un documentaire de François Guillaume et Romy Raffin, réalisé par Jérôme Mignard

(52’ mn, France, Grand Angle Productions et Archipel Production)

Perdu au milieu de l’océan Pacifique, à mi-chemin entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, émerge un chapelet d’îles qui s’étire sur près de 500km : le Royaume de Tonga, un archipel à l’histoire et la culture singulière. Ce documentaire est une plongée au coeur de cette société tongienne, à la rencontre des nobles, du peuple et de la jeunesse tongienne tiraillée à l’heure d’internet entre le respect des coutumes et l’envie d’ailleurs.

Ce film met en lumière un royaume à la croisée des chemins, entre tradition et mondialisation.

La séance sera suivie d’un débat en présence de François Guillaume et Aurélie Condevaux, anthropologue.

Le 15 février à 18h00, en salle de cinéma du musée du quai Branly

 

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