Séance du jeudi 2 juin

“Si je t’oublie ’Opunohu”. Les chemins de la culture à Moorea

Un documentaire de Yannick Fer et Gwendoline Malogne-Fer

Salle de cinéma du musée du quai Branly de 18 à 20h

54 mn, France, 2015, Yannick Fer et Gwendoline Malogne-Fer,

Groupe sociétés, religions, laïcités – UMR 8582 (CNRS – EPHE)

La séance sera suivie d’un débat en présence des réalisateurs et de Marie Salaün, Professeur à l’Université Paris Descartes


Séance du jeudi 26 mai 2016

Paroles de tapa

Un documentaire de Hélène Guiot

(54 min, France, 2015, Société des Océanistes)

Salle de cinéma du musée du quai Branly, de 18 à 20h

La séance sera suivie d’un débat en présence de Hélène Guiot

Le tapa est l’une des créations les plus emblématiques des cultures du Pacifique. Dans cette étoffe d’écorce battue s’inscrivent les rapports au monde, les savoir-faire ancestraux, l’histoire et l’esthétique des populations d’Océanie. Tapa-makers, chercheurs et artistes expriment au fil des « Paroles de tapa » leurs réalités et la vitalité des tapa d’Océanie.


Séance du 31 mars 2016 – Wairoa, Maori Film Festival

Projection de quatre courts-métrages maori contemporains

Salle de cinéma du musée du quai Branly

Les films projetés ont été montrés pour la première fois en France au festival Rochefort Pacifique. Des membres de la Société des Océanistes y ont rencontré les réalisateurs qui seront présents lors de la séance. Parmi eux, Deborah Walker Morrison, membre du Maori Film Festival, qui est venue en France pour Rochefort Pacific 2016 grâce au fonds Pacifique.

Tohunga

(2013, 8 min)

réalisé par Rebecca Collins

Quand un jeune garçon tombe malade, une famille se tourne vers un tohunga pour obtenir de l’aide. A son insu une jeune fille témoigne d’un monde qui ne lui était pas destiné.

Ahi Ka

(2014, 15 min., Production : Jillian White)

réalisé par Richard Curtis

Abandonnée avec ses seuls repères spirituels, une jeune femme défend le prestige de la tribu afin de protéger la terre pour les générations futures. Elle est immortalisée à la suite de ses actions pleines de courage. Une exploration méditative du kaitiakitanga (instinct de protection) ; de la même manière que le peuple protège la terre, la terre – et les oiseaux qui y vivent – sont (kaitiaki) les protecteurs du peuple.

Uru (2010, 15min., Production:Hiona Henare et Ngawaeroa Maniapoto)

réalisé par Hiona Henare

Uru raconte l’histoire d’une femme désenchantée qui se détourne de ses ancêtres pour adopter un nouveau mode de vie avec les colons européens. Le film est basé sur le discours d’Akenehi Tomoana, une femme très respectée de la côte est de Nouvelle Zélande dont la parole a conduit toute une communauté de femmes des tribus à prendre en main les droits des femmes Maori, les questions Maori et l’identité culturelle lors d’une conférence locale en 1895.

Pumanawa

(2013, 13 min., Production : Tui Ruwhiu (Maori), Poata Eruera),

réalisé par Poata Ererua

Une mère partage son passé tragique avec sa fille, pour empêcher celle-ci de répéter la même erreur. Une description dramatique et envoûtante de la spiritualité Maori.


Seance du 15 octobre 2015

« la Dernière Révolte » Documentaire sur la guerre Kanak de 1917

Un film de d’Alan Nogues

(70 mn, France, 2015, Emotion Capturée/ADCK/NC1ère)

La séance sera suivie d’un débat en présence d’Emmanuel Kasarhérou, Adjoint au Directeur du Patrimoine et des Collections, musée du quai Branly

Nouvelle-Calédonie, début des années 1900. A l’ombre immense de la grande guerre en Europe, dans un pays régi par le code de l’indigénat, se fomentait la dernière révolte Kanak qui allait secouer la région de Koné et de Hienghène en 1917, et semer la panique dans tout le pays. Complots, trahisons, chasses à l’homme, massacres et répression disproportionnée, l’histoire secrète et méconnue de la dernière révolte Kanak est un tourbillon qui cristallisera tous les vertiges de la colonisation. « la Dernière Révolte » est un documentaire qui se propose de lever le voile sur un gouffre de l’histoire coloniale longtemps resté dans l’ombre.