12 septembre 2013 : conférence de Lisa Decottignies-Renard

La société maorie de Nouvelle-Zélande avant 1840 : hiérarchie de prestige et figure de l’ariki (chef suprême de la tribu)


10 octobre 2013 : conférence de Jean-Marc Regnault

Quand la France rend justice entre droits de l’Homme et raison d’Etat : le cas du député polynésien Pouvanaa a Oopa

Séance précédée par la projection du film de Marie-Hélène Villierme,

L’élu du peuple. Pouvanaa Te Metua

Résumé

Grâce aux archives devenues consultables en 2012, Jean-Marc Regnault apportera, à l’issue de la projection du film, des “éléments nouveaux” qui devraient permettre à Madame la Garde des Sceaux d’engager la procédure de révision du procès de 1959.


13 mars 2014 : conférence de Te Patu Tiki

Le tatouage aux Îles Marquises

Résumé

C’est au Henua ‘Enana, l’archipel des Îles Marquises, que l’art du tatouage avait atteint, dans le Pacifique, son apogée en terme de surface corporelle. Ces figures représentaient en grande partie des symboles religieux, les images d’objets, de la faune ou encore de la flore qui les entouraient. Nous verrons dans un premier temps la vision ancienne de l’univers polynésien, dont les ’Enana (Marquisiens) font partie, et comment ces derniers le représentaient dans le tatouage. Puis nous analyserons la transformation individuelle, par association de motifs, que subissent certains symboles et qui ont donné lieu à la particularité du tatouage marquisien. Et enfin, nous verrons l’influence mutuelle et permanente entre les arts plastiques culturels marquisiens que nous pouvons, pour certains de ces objets, observer dans les musées (sculptures, pétroglyphes, parures, outils etc.) et le tatouage.

 


15 mai 2014 : Conférence de Christine Pauleau

La langue française parlée en Océanie

Résumé

L’Océanie est une région majoritairement anglophone, mais la langue française y est néanmoins très bien représentée, moins par la quantité des locuteurs francophones (qui ne souffre pas la comparaison avec le nombre de locuteurs francophones africains par exemple) que par la “qualité” de la langue. En effet, la proportion de francophones dits “réels” (par opposition à “francophones partiels”) y est extrêmement importante alors que dans d’autres régions du globe, bien mieux connues pour leur “francophonie”, cette proportion est bien faible.Cette “bonne compétence francophone” et la fréquence croissante de l’unilinguisme francophone (notamment dans certaines régions comme la Nouvelle-Calédonie) n’excluent toutefois pas les faits de variation linguistique que connaît la langue française dans ces régions, que ce soit sur le plan lexical, grammatical ou phonétique : nous présenterons quelques exemples de ces faits de prononciation, de ces faits de grammaire ou de ces mots particuliers, qui marquent la langue française océanienne et en font ainsi un français régional des antipodes.