18 juin 2015

Salle de cinéma du musée du quai Branly

West Papua

Un documentaire de Damien Faure

(52 mn, France, 2002, Kimsa Films)

La séance sera suivie d’un débat en présence de Damien Faure et de Philippe Pataud-Celerier, auteur et journaliste.

En Papouasie Occidentale sévit depuis quarante ans une guerre oubliée des médias. Le peuple papou lutte pour sa survie face aux militaires indonésiens. Pendant 10 ans, Damien Faure a filmé ces combattants.


9 avril 2015

Salle de cinéma du musée du quai Branly

Sovereignity Dreaming : la révolte des rêves

Un film de Vanessa Escalante

(France, 2014, 47 mn, Dreamings Films, VOSTF)

La séance sera suivie d’un débat en présence de la réalisatrice et de Jessica De Largy Healy, ethnologue, chargée de la recherche au musée du quai Branly, chercheuse associée au CREDO

En 1972, alors que le gouvernement australien refuse de rendre leur terre aux Aborigènes, 4 jeunes indigènes décident d’occuper les jardins du parlement. La « Tente Ambassade Aborigène » est créée, le mouvement Black Power réclame la souveraineté et des droits fonciers pour tous les Aborigènes. 40 ans plus tard, en 2006, l’Australie n’a toujours pas signé de traité avec sa première nation et veut créer la plus grande poubelle nucléaire du monde à Muckaty, une terre sacrée Aborigène. Pour la première fois de leur vie, les femmes Milwayi décident de se battre contre le Commonwealth. Le procès contre les déchets nucléaires se déroule en pleine brousse en juin 2014.


18 décembre 2014

Salle de cinéma du musée du quai Branly

La tête d’Ataï

Un film de Mehdi Lallaoui

(France, 2014, 52 mn, Société des Océanistes / Mémoires Vives Productions)

La séance sera suivie d’un débat en présence du réalisateur et d’Isabelle Leblic, ethnologue (CNRS-LACITO).

En 1878 éclate en Nouvelle-Calédonie la grande insurrection kanak dont l’un des principaux instigateurs était le grand chef Ataï. Ce dernier sera tué en septembre 1878 et sa tête envoyée en France dans un bocal de formol avec celle de son “sorcier”. Étudiée et exhibée un premier temps (en 1879) par le célèbre professeur Broca, la tête fut dite disparue des inventaires des musées français pendant quelques décennies. Pendant ce temps, les descendants d’Ataï et les nationalistes kanak n’ont cessé de réclamer le retour de la tête de leur ancêtre, longtemps en vain. En juillet 2011, on annonce avoir retrouvé le crâne d’Ataï au Muséum national d’histoire naturelle au Jardin des Plantes, dans les réserves entreposées là pendant les travaux de restauration du musée de l’Homme, réserves qu’il n’avait en fait jamais quitté. Ainsi, en ce début du 21ème siècle, la mémoire jamais éteinte du grand chef Ataï rejaillit du passé. Ce film retrace l’histoire tant d’Ataï que du périple de son crâne.


 Vendredi 21 novembre 2014

Salle de cinéma du musée du quai Branly

Kastom Twelve – Rennell and Bellona artists at the FOPA 2012

Un film de Jari Kupiainen (Finlande, 2014, 54 mn, Jari Kupiainen / Jape Films)

Comment les traditions culturelles survivent-elles ? Comment l’art reflète-t-il l’identité culturelle ? « Kastom Twelve », tourné lors du 11e festival des Arts du Pacifique (FOPA), porte son regard sur les artistes des îles Rennell et Bellona, enclaves polynésiennes des îles Salomon. Ce documentaire, fruit d’un long terrain anthropologique mené par Jari Kupiainen, dresse un portrait de ces artistes et des traditions (kastom) qu’ils perpétuent ou transforment en 2012.


 16 octobre 2014 

Salle de cinéma du musée du quai Branly

Canning Paradise

Un film de Olivier Pollet

(Australie, 2012, 90 mn, production Fourth World Films)

La séance sera suivie d’un débat en présence du réalisateur et de Christian Coiffier, ethnologue

Résumé

Après des décennies de pêche excessive, l’industrie mondiale du thon s’installe aujourd’hui dans les eaux de Papouasie-Nouvelle- Guinée. Tourné au nord-est du pays, Canning Paradise filme et dévoile le combat de tribus autochtones tentant par tous les moyens de protéger leurs modes de vie et traditions, vieux de plusieurs millénaires. Beaucoup perdent espoir. D’autres se battent pour survivre. C’est sous leurs yeux que leur terre ancestrale est récupérée par des multinationales afin de créer la nouvelle capitale mondiale du thon, à travers l’implantation de la première « Zone Économique Spéciale » du pays et avec l’appui de l’Union Européenne. Une question se pose désormais : ce type de développement va t’il amener prospérité ou pauvreté ?